Denouer le noeud/ne ou quand dire, c'est (de)faire, pour une etude pragmatique de quelques enonces negatifs dans trois pieces de Racine

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Date
1997-08-01T00:00:00Z
Authors
Burnett, Leslie Megan
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Le sujet de ce memoire est ne d'une discussion animee dans un seminaire sur Racine a l'Universite du Manitoba. A la fin d'un long apres-midi a la mi-novembre, nous discutions la fin de la piece Berenice, plus precisement, l'echange entre l'empereur Titus et la reine Berenice: "Madame, un mot."; "Non". Le debat qu'a enclenche ce dernier enonce--si simple, mais si devastateur--nous a souligne le pouvoir qu'a le langage du theatre du dix-septieme siecle, meme au milieu d'une salle de classe froide et morne quatre cent ans plus tard. La phrase "Denouer le $\langle$noeud$\rangle$" represente la facon dont nous abordons l'approche critique utilisee dans cette etude, qui est, comme nous le verrons plus tard, le domaine vaste et enchevetre de la pragmatique, ou se trouvent noues plusieurs concepts de la linguistique et de la philosophie du langage. "Denouer le $\langle$ne$\rangle$" represente la nature des structures grammaticales negatives que nous isolerons dans les pieces. Mais ce "ne" represente aussi une sortede "noeud", car nous tenterons de reveler que la negation habite les espaces de conflit dans chaque piece, c'est-a-dire, ces moments centraux ou la tension dramatique et les conflits de la tragedie s'intensifient; ainsi, la ou nous trouvons des espaces de conflit nous trouvons des noeuds de negation. (Abstract shortened by UMI.)
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